Gloire à Dieu

Un homme ne peut rien recevoir, si cela ne lui a été donné du ciel.  (Jean  3, 27)
Et comme nous savons, par expérience, qu’en nous, c’est-à-dire dans notre être naturel, n’habite rien de bon (Romains 7, 18), nous devons demander ce qui vient du ciel à celui qui seul est bon : Dieu qui est amour. C’est lui qui œuvre en nous à la fois la volonté et l’action, afin que ses desseins soient exécutés. C’est pourquoi, Jésus nous exhorte :
Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et l’on vous ouvrira.  (Matthieu 7, 7)
Du fait que notre capacité à produire des bonnes pensées et des bonnes œuvres vient de Dieu, nous devons veiller à ne pas nous en glorifier. Posons-nous toujours ces trois questions :
Qui donc en effet te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu ? (1 Corinthiens 4, 7)
Jésus qui reçut lui-même tout de son Père nous invite à l’imiter :
Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. (Jean 12, 26)
Jésus ne désire rien de plus que tout partager avec nous et nous donner : tout ce qui contribue à la vie et à la piété ; l’abondance de la grâce et du don de la justice ; la paix en tout temps et de toute manière. C’est en suivant Jésus sur le chemin du renoncement par nos pensées, nos paroles et nos œuvres que nous servons et glorifions Dieu. Et en souffrant avec Jésus, nous serons aussi glorifiés avec lui et devenons héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. (Romain 8, 17)
Alors veillons en toutes circonstances à toujours donner gloire à Dieu.

K. Woerlen (publié le 5 avril 2020)