Digne de la vocation

le 5 février 2015

Je vous exhorte […] à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. (Éphésiens 4, 1-3)
II y a toujours beaucoup d'espoir pour un enfant de Dieu qui prend, dès sa nouvelle naissance, une part active à l’Évangile. Il se trouve ainsi dans la disposition où Dieu qui a commencé en lui cette œuvre excellente en poursuivra l'accomplissement jusqu'au Jour du Christ Jésus. (cf. Philippiens 1, 3-6)
L’œuvre de Dieu « en » l’homme - à ne pas confondre avec l’œuvre de Dieu « avec » l‘homme - commence par la naissance d’eau et d’Esprit : cette « nouvelle naissance » sans laquelle nul ne peut voir le Royaume de Dieu. (Jean 3, 3) Grâce à la nouvelle naissance le croyant est selon la chair dans une situation semblable à celle de Jésus-Christ dont la nature humaine est issue de la lignée de David et selon l’esprit de sainteté fut établit Fils de Dieu avec puissance. (cf. Romain 1, 4)
Une œuvre bien commencée, est œuvre moitié achevée, dit un adage. Ainsi, après la nouvelle naissance Dieu poursuit l’œuvre « en » nous, en nous invitant à suivre les traces que son Fils nous a laissé :
Si, faisant le bien, vous supportez la souffrance, c'est une grâce auprès de Dieu. Or, c'est à cela que vous avez été appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un modèle afin que vous suiviez ses traces, lui qui n'a pas commis de faute - et il ne s'est pas trouvé de fourberie dans sa bouche… (1 Pierre 2, 20-22)
Après avoir passés par la porte étroite, nous apprenons à marcher sur le chemin resserré et périlleux qui mène à la vie. Le chemin est périlleux parce que notre adversaire, le diable, cherche toujours quelqu’un à dévorer. Sans tomber dans une crainte servile, il ne faut cependant pas sous-estimer la capacité du diable à dresser des obstacles devant nous pour nous faire trébucher. C’est pourquoi, nous devons nous attacher de tout cœur aux choses entendues pour ne pas être emportés loin d’elles. Si nous ne veillons pas et si nous prenons notre vocation céleste à la légère, l'œuvre commencée finira par régresser. Mais en gardant foi et confiance en Dieu, il nous soutiendra et nous préservera de toute chute (comme il a puissamment soutenu Jésus pour vaincre le diable).
A celui qui peut vous garder de la chute et vous présenter devant sa gloire, sans reproche, dans l'allégresse, à l'unique Dieu, notre Sauveur par Jésus Christ notre Seigneur, gloire, majesté, force et puissance avant tout temps, maintenant et dans tous les temps ! Amen. (Jude 24-25)
Lorsque on trouve à la place des bons fruits de l'Esprit Saint ces fruits immangeables que sont les œuvres de la chair, c'est toujours un signe attristant et alarmant. De telles situations révèlent un endurcissement du cœur dû, surtout, à l’absence de véritables exhortations et d’encouragements dans les réunions. Il est toujours dangereux de délaisser les exhortations et de perdre de vue l’adversaire de nos âmes. Si nous n'apprenons pas à résister avec une foi ferme au lion rugissant qui rôde autour de nous, nous risquons de tomber à nouveau sous la terrible domination du diable.

C'est pourquoi nous devons nous attacher avec plus d'attention aux enseignements que nous avons entendus, de peur d'être entraînés à la dérive. Si déjà la parole promulguée par des anges s'est trouvée garantie et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, comment nous-mêmes échapperons-nous, si nous négligeons pareil salut ? (Hébreux 2, 1-3)